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Que souhaitez-vous changer dans votre vie que vous n’avez pas encore réussi à changer ?

Pour la plupart d’entre nous qui sommes des chercheurs, nous avons passé beaucoup de temps et dépensé beaucoup d’énergie dans notre propre processus de transformation. Explorant toutes les formes de thérapie possibles, tous les systèmes de développement personnel et d’expansion de conscience, les guérisseurs, les maîtres spirituels… Cela ressemble parfois à une quête sans fin.

 

On aimerait bien changer mais comment faire ? Quelle méthode utiliser ?

Les mécanismes qui nous déterminent sont par définition inconscients et inscrits au plus profond de notre cerveau comme des « programmes » sur le disque dur d’un ordinateur. Et ces programmes viennent de la petite enfance, de la naissance, de la vie intra-utérine, de la conception, du générationnel, de l’inconscient collectif et cela depuis l’origine de l’humanité. Nous pensons être libres alors que nous fonctionnons en pilotage automatique avec tout ce système de mémoires qui se réactivent automatiquement au moindre déclencheur. Il suffit que quelqu’un appuie sur le bouton, un mot, une attitude, et se déclenchent les réactions de colère, de peur, de culpabilité, de jalousie et tout le cortège émotionnel qui va avec. Je pense que vous voyez bien de quoi je veux parler, non ?

 

Alors où est notre liberté dans tout cela ? Y a t-il une autre possibilité que de fonctionner à partir de traumatismes et des drames de la réalité humaine ?

De mon point de vue, le véritable changement que l’on puisse opérer, c’est un changement de conscience et c’est aussi ce changement de paradigme dont l’humanité a plus que besoin aujourd’hui. Réaliser que je suis absolument le créateur de ma réalité. Tout ce qui est dans ma vie, c’est moi qui l’ai créé, consciemment ou inconsciemment.

 

Quel autre choix ?

Sinon, je suis victime, je subis les événements et je n’ai aucun pouvoir de les changer. Franchement, je préfère être créateur et me dire que s’il y a encore des choses qui ne fonctionnent pas comme je voudrais dans ma vie, c’est que je suis sous l’influence de programmes inconscients. Car ce sont uniquement nos croyances qui créent la réalité.
Prenons l’argent par exemple, on aimerait bien vivre dans l’abondance, on fait plein de demandes et de programmations positives pour attirer l’argent dans notre vie. Mais nous avons une relation très complexe à l’argent qui est souvent perçu comme sale, pourrissant les rapports humains, difficile à obtenir.

 

Même chose pour l’amour, si je crois que je ne mérite pas d’être aimé, vais-je pouvoir créer la relation harmonieuse que je souhaite ?

C’est une loi absolue : mes points de vue créent ma réalité.
Un autre des points de vue bien gravé dans notre inconscient, c’est que la vie c’est dur. « Tu accoucheras dans la souffrance », « tu gagneras l’argent à la sueur de ton front »… Il faut s’endurcir, faire beaucoup d’efforts pour arriver à quelque chose, etc. Alors, on va inconsciemment créer des difficultés, des épreuves, des drames dans sa vie pour bien confirmer que la vie est dure. Et on y adhère comme étant la réalité même si l’on en souffre.
« Les hommes sont tous des égoïstes », me disait une femme récemment. Elle en souffrait mais était bloquée dans ce point de vue figé. Serait-il possible de considérer tout ce que nous pensons comme l’expression d’un point de vue plutôt que comme une vérité absolue ? Tout ce que je pense n’est que l’expression d’un point de vue qui mérite d’être considéré, comme il y en a 7 milliards à la surface de la planète ? Pouvez-vous commencer à percevoir l’espace d’aisance et d’expansion que cela procure de penser ainsi au lieu de la contraction liée aux points de vue figés ?

 

Autre exemple :

Si je crois que je n’ai pas de valeur, que va-t-il se passer ? Je vais rater des choses pour bien confirmer la croyance racine, ce qui, au passage, la renforce encore plus, créant une boucle d’auto-sabotage entretenue. Cette croyance dans la dévalorisation est, à mon avis, la plus répandue à la surface de la planète. Celle que j’ai entendue chez chacun dans mon cabinet pendant vingt ans de pratique de la psychothérapie : « Je ne suis pas assez bien ». Que ce soit chez des enseignants, des médecins, des artistes, des universitaires, toujours la même croyance. Alors, à votre avis, est-ce une croyance ou une réalité ? Toujours un point de vue.

Le jugement de soi, comme s’il y avait un tort fondamental de ne jamais être comme il faut, je me suis longtemps interrogé sur l’origine de cette croyance dans la dévalorisation et j’ai fini par en comprendre l’origine profonde. Nous sommes des êtres infinis, illimités, des êtres de conscience qui avons cherché à nous adapter aux exigences de la réalité contextuelle : famille, école, entreprise, société. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour essayer de rentrer dans le moule, pour essayer de correspondre aux attentes des autres, pour essayer de nous adapter à cette réalité où la conscience n’est pas reconnue. Nous avons dû rogner nos ailes et nous avons commencé à croire que nous étions défaillants, que quelque chose clochait avec nous, que nous n’étions pas comme tout le monde. Nous nous sommes coupés de notre origine, de notre conscience et nous avons tendance à croire que nous ne sommes pas assez conscients alors qu’en fait c’est exactement l’inverse. Nous sommes super conscients mais nous ne le reconnaissons pas.

Pour vous aider à mieux comprendre cela, je vais vous raconter une anecdote personnelle qui m’est arrivée juste avant l’an 2000. J’étais en voyage au Mexique et une nuit, je me réveille à 3 heures du matin dans une angoisse totale, en sueur, avec le sentiment que j’allais mourir dans la seconde suivante. Et bien sûr, je me suis dit : « Mais qu’est-ce que j’ai à être angoissé comme ça, avec tout ce travail de thérapie que j’ai fait, j’en suis encore là… », tout le blabla du mental qui cherche à rationnaliser. Mais j’ai réellement compris le matin au petit-déjeuner quand j’ai appris que dans la nuit, un volcan s’était réveillé et 30 000 personnes avaient dû être évacuées d’urgence. J’ai réalisé que tout cela ne m’appartenait pas et que ce que je pensais être mon angoisse était en réalité une capacité à percevoir les pensées, les sentiments et les émotions des autres. J’ai donc appris à reconnaître cela et à fonctionner avec ces capacités télépathiques. Aujourd’hui, c’est une banalité quand j’appelle quelqu’un et qu’il me dit : « Oh, c’est drôle, je pensais justement à toi ».

Et si le véritable changement, c’était de réaliser que nous sommes beaucoup plus que ce que nous avons pensé être, que nous sommes beaucoup plus puissants et plein de talents que nous n’avons pas encore reconnus. En tant qu’être infini, nous pouvons tout savoir, tout percevoir, tout recevoir. Tout être. Et au lieu de cela, on continue à s’auto-limiter en croyant que l’on n’est pas assez bien.

 

N’est-il pas temps de sortir de toutes ces vieilles croyances avec lesquelles on s’est aligné pour devenir qui l’on est réellement ?

Changer n’est peut-être que retirer toutes les couches qui nous séparent de notre essence, pour qu’un jour la chenille devienne le beau papillon aux couleurs magnifiques. Sortir du jugement de soi, réaliser que nous sommes tous un exemplaire unique et qu’à ce titre, chacun de nous est une contribution à la vie de chacun et de la planète. Que faudrait-il pour le réaliser réellement ? Juste le choisir ? Choisir d’être heureux. Choisir ce qui nous met en joie et qui crée la vie que nous voulons vraiment. Et si l’on choisissait aussi de se définir par rapport au futur, par rapport à ce que l’on veut créer plutôt que par rapport au passé. Comment serait la vie si je pouvais réaliser pleinement le cadeau que je suis et commencer ma journée chaque matin en me disant : je suis un cadeau. Sentez-vous les possibilités infinies qui s’ouvrent à vous ?